Août à octobre 24 > Résidence d’écriture entrecoupée mais assidue (par Catherine Monin)
Près d’Avignon, dans mon jardin, dans ma chambre fenêtre ouverte et dans ma cuisine avec mon chien
catherine (et bonhomme)
COUPER
Déblayage des idées trop conceptuelles de Polywere, allègement du champ lexical, enlever le cru de la violence dans ce qu’elle peut avoir de sidérant voir de traumatique.
GARDER
Prendre en compte le trouble de la familiarité soudaine avec la bête.
Rester dans le questionnement débarrassé de la tentation de tout vouloir expliquer.
Plonger davantage dans la forêt comme une catharsis des peurs, comme le vent d’une épopée, comme terrain de jeu.
RÉÉCRIRE
Changer de prénom : Tom. Je ne sais pas pourquoi. Pour un petit Tom sans doute.
Planter les mots dans le maintenant. Tout maintenir au présent. Tom réalise, se questionne en même temps qu’il expérimente.
Se donner une plus grande liberté grammaticale, des néologismes, des onomatopées.
Réinventer un espace qui reste à hauteur d’enfant.
Rendre plus accessible les interventions des personnages extérieurs.
S’INSPIRER
« Impossible de se faire une idée de l’enfantin sans en traverser l’animalité, sans ramper dans ses terriers. Toute impression de métamorphose produit de l’enfantin » Pierre Préju
« Suivre un feu follet à travers d’inimaginables fondrières et marécages » Henry D.Thoreau
« Devant un coucher de soleil
Hérisson : c’est beau n’est ce pas Taupe?
Taupe: Peut être je ne sais pas trop. Je préfère le lever du vent. C’est moins tape à l’oeil. » Desbordes/Martin.
« Une partie de nous attend loin devant » T.Vinau