6 - 15 mai > Résidence de création à Trotte-Lapin

Moirax (47)

Agathe, Ariane, Aude, Carlos, Jérémy, Julien, Mélisande (et Appa)… et Rozenn à distance !

Dernière session de répétitions avec le Théâtre Ducourneau - scène conventionnée d’Agen, avec l’aide précieuse et généreuse de Jean-Luc Ducousso des amis du théâtre, et avec Agathe, notre super stagiaire à la production.

Nous sommes heureux de retrouver les sublimes chênes de Trotte-Lapin, où nous avions répété Carbone, et où nous allons jouer pour la première fois le dyptique Petit Quelqu’un / Carbone.

Nous avons désormais l’ensemble du dispositif scénographique, composé de bandes de tissus que nous avons fait confectionner suite aux prototypes testés lors des précédentes sessions de travail, et auxquelles s’ajoutent quelques accessoires…

Aude finit la création des costumes, mais elle fait également un masque et des marionnettes, elle recouvre des bois de cerf de tissus lycra rouge.

La conduite son est créée à distance (grâce à la technologie) par Rozenn qui vit à Berlin, mais qui suit le travail de près et apporte chaque jour les modifications nécessaires au set. Il ne s’agit pas d’une création son, il s’agit de la mise en forme de principes assez simples qui permettra de présenter quelque chose de construit et de propre.

Le travail des acteurs se poursuit et s’affine. Il faut créer les transitions, rythmer les silences, affirmer le mode de jeu et le mode de parole, développer les images de la langue poétique de Catherine Monin : il s’agit d’une langue qui avance, comme en cascade, qui tisse un fil de pensée continu, une narration poétique où chaque idée en amène une autre.

Les journées de travail ont beau être fatigantes dehors, elles sont joyeuses dans le vert tendre des feuilles de printemps, dans les chants d’oiseaux, les avalanches de chenilles et les invasions de fourmis. Le ciel est clément avec nous.

Nous terminons cette dernière étape dans la hâte de rencontrer le public et de voir grandir le spectacle.

Session de travail en zoom avec Rozenn

Julien Duval
23 - 25 avril > Répétitions

EYSINES (33)

ARIANE, CARLOS, JÉRÉMY, JULIEN (ET APPA)

Avant la dernière ligne droite du mois de mai, ces 3 jours de travail, organisés avec le soutien du Théâtre Jean Vilar d’Eysines, nous permettent de consolider les pistes ébauchées au Pays Basque : le traitement de l’espace et le choix de jouer sans notre petit gradin, la direction d’acteurs, les musiques…

Nous testons également les principes globaux du dispositif technique (grâce à Carbone, nous avons du matériel son autonome, des batteries…) : lumière naturelle, diffusion de son, scénographie légère.

Nous poursuivons le travail de construction du spectacle, sculptant les rythmes, traçant les couleurs. Le texte exige des acteurs d’être concrets, pour transmettre les sensations et la poésie. Il exige également une certaine virtuosité, car il s’agit pour eux d’un va-et-vient constant entre de la parole contée et du jeu.

Et du point de vue de la mise en scène, ce texte, de par son propos et de par son écriture, demande, nous semble-t-il, de rester dans une certaine simplicité (or la simplicité, on sait que ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile). Cela oriente notre recherche vers une construction que nous rêvons délicate, sensible.

Julien Duval
14 - 19 avril 2024 > Résidence de création au Pays Basque

OStabat (64)

ARIANE, Aude, CARLOS, JÉRÉMY, JULIEN, MÉLISANDE

Cette semaine de répétitions est organisée par la Scène Nationale du Sud Aquitain, en partenariat avec la Communauté d’Agglomération Pays Basque, et avec le soutien de la mairie d’Ostabat.

Bien que nous continuions à explorer le texte de Catherine Monin, et à chercher comment lui donner vie, nous commençons à construire les choses, à bâtir le spectacle. À commencer par la grammaire de plateau à 3 acteurs, et la relation au public, qui est le moteur de cette parole contée.

 

Nous testons un principe scénographique simple composé de larges bandes de tissus rouges tendues entre les arbres. De là, nous explorons aussi différentes manières d’appréhender l’espace, qui vont au-delà du simple rapport frontal.

Nous cherchons comment faire exister théâtralement les animaux (le blaireau, le cerf, et la “sanglière”), que nous imaginons comme des présences magiques de la forêt. Pour cela nous allons vers différents traitements : danse, masque, marionnettes.

Nous avançons également dans la sélection des musiques. Quelque chose se dessine autour de 2 axes : l’univers de Tom se raconte à travers les Beatles, ce qui nourrit l’imaginaire d’une culture musicale familiale partagée avec ses parents. Et l’univers des animaux se construit avec des morceaux de piano plus oniriques.

Et puis nous sommes au Pays Basque : donc les paysages sont sublimes, nous voyons matin et soir les brebis, nous mangeons de délicieux fromages… Accompagnés et soutenus pas Daniel (maire et d’Ostabat), et Bergamote (RP à la SNSA).

Nous cohabitons également avec un âne et des poules…

Premiers essayages de costumes

 

SORTIE DE RÉSIDENCE

 
 

Le vendredi 18 avril, c’est la première rencontre avec du public lors d’une sortie de résidence. Nous présentons quelques extraits du travail en cours, recueillons les premières sensations des spectateurs (et les premiers retours nous font chaud au coeur), et échangeons avec eux lors d’un moment convivial.

 
 
 
Julien Duval
7 - 11 avril 2025 > EAC au Pays Basque

LARCEVEAU, MENDIVE (64)

Aude, Carlos, Julien

EAC = Éducation Artistique et Culturelle

Avec la Scène Nationale du Sud Aquitain et la Communauté d’Agglomération Pays Basque, et avant une semaine de résidence de création soutenue par la commune d’Ostabat, nous travaillons une semaine au Pays Basque avec 3 écoles primaires : l’Ikastola de Larceveau, l’école publique de Larceveau, et l’école de Mendive.

Ce sont cinquante enfants, du CE1 au CM2, auxquels nous proposons un parcours sur le thème de la métamorphose, inspiré par le texte de Catherine Monin. Chaque classe passe par 3 ateliers :

  • Un atelier d’écriture qui permet aux enfants de bâtir un imaginaire sur la créature mi-humaine mi-animale qu’ils ont envie de créer.

  • Un atelier de pratique qui engage le corps et la voix et sur la piste de cette créature, et qui leur fait également appréhender le travail dans l’espace.

  • Un atelier de création de costumes, masques, prothèses animales diverses et variées, confectionnées principalement à partir de matériaux collectés dans la nature.

 

Le 11 avril, les 3 classes se retrouvent pour une séance collective qui tient autant de la restitution de la semaine traversée que du partage et de la rencontre. Les exercices que nous proposons aux enfants leur permettent de mettre en jeu les répliques qu’ils ont écrites, le travail corporel et vocal construit autour de leur créature, et les costumes/prothèses/masques qu’ils ont fabriqués avec Aude.

Julien Duval
Janvier & février 2025 > Recherche esthétique

Planches de recherche de AUDE Désigaux, costumière

AUDE

Après que nous avons choisi un dispositif totalement rouge pour ce spectacle, plusieurs orientations sont envisagées par Aude pour les costumes.

Julien Duval
9 - 13 décembre 2024 > Premier temps d'exploration du texte (PAR CATHERINE MONIN)

EYSINES (33)

ARIANE, AUDE, CATHERINE, CARLOS, JÉRÉMY, JULIEN

Confronter, à la lecture et à la relecture, la première mouture du texte, par les comédiens.

Enlever encore.

Faire des coupes de pans entiers.

Des coupettes de mots par ci par là.

Rayer des virgules, redonner des points.

Premiers pas au plateau

Changer les mots qui ne vont pas avec du corps.

Remodeler pour être plus vivant, plus concret.

Aller à l’os pour rester dans un présent aiguisé.

Raturer et projeter de réécrire certains passages.

Une résidence riche d’apprentissage sur ce qui résiste, advient au plateau, surgit ou reste figé.

Sur les travers de la précision, sur le chemin vers une simplicité complexe.

 
Julien Duval
Août à octobre 24 > Résidence d’écriture entrecoupée mais assidue (par Catherine Monin)

Près d’Avignon, dans mon jardin, dans ma chambre fenêtre ouverte et dans ma cuisine avec mon chien

catherine (et bonhomme)

COUPER

Déblayage des idées trop conceptuelles de Polywere, allègement du champ lexical, enlever le cru de la violence dans ce qu’elle peut avoir de sidérant voir de traumatique.

GARDER

Prendre en compte le trouble de la familiarité soudaine avec la bête.

Rester dans le questionnement débarrassé de la tentation de tout vouloir expliquer.

Plonger davantage dans la forêt comme une catharsis des peurs, comme le vent d’une épopée, comme terrain de jeu.

RÉÉCRIRE

Changer de prénom : Tom. Je ne sais pas pourquoi. Pour un petit Tom sans doute.

Planter les mots dans le maintenant. Tout maintenir au présent. Tom réalise, se questionne en même temps qu’il expérimente.

Se donner une plus grande liberté grammaticale, des néologismes, des onomatopées.

Réinventer un espace qui reste à hauteur d’enfant.

Rendre plus accessible les interventions des personnages extérieurs.

S’INSPIRER

«  Impossible de se faire une idée de l’enfantin sans en traverser l’animalité, sans ramper dans ses terriers. Toute impression de métamorphose produit de l’enfantin » Pierre Préju

« Suivre un feu follet à travers d’inimaginables fondrières et marécages » Henry D.Thoreau

« Devant un coucher de soleil

Hérisson : c’est beau n’est ce pas Taupe?

Taupe: Peut être je ne sais pas trop. Je préfère le lever du vent. C’est moins tape à l’oeil. » Desbordes/Martin.

«  Une partie de nous attend loin devant » T.Vinau

Julien Duval
3 MAI 2024 > SHOOTING DU VISUEL

Mesnil Roc’h (35)

Pierre-Yves, Mélisande, Sybille

La création du visuel de Petit Quelqu’un est confiée au photographe Pierre-Yves Gaulard.

L’idée, que nous imaginons avec lui pour cette photo, est de faire la photo d’un enfant seul dans la forêt, avec un masque d’animal sur la visage. Après avoir trouvé et choisi une très belle tête de lapin, Pierre-Yves fait poser sa propre fille dans les forêts bretonnes où ils vivent.

choix du masque

Julien Duval