15 - 20 mai 2023 > 1ère résidence d'écriture

Thionville, NEST

Bénédicte, Carlos & Julien

Cette semaine marque les premiers temps d’exploration de la forêt mosellane, et les prémices de l’écriture du spectacle. Nos premières recherches tournent autour de la question : “Qu’est-ce qui est commun à toute l’humanité ?”

Nous faisons des listes. Des listes de ce que nous partageons tous, des listes de personnages possibles, de scènes possibles. Nous nous posons de nombreuses questions, par exemple : “Quand l’être humain a-t-il commencé à porter des vêtements ?” Nous écrivons des déroulés entiers du spectacle qu’on imagine, des déroulés assez fous.

Nous nous nourrissons de littérature scientifique sur les origines des sapiens, nous nous plongeons dans l’anthropologie, l’archéologie, l’histoire, la sociologie. Nous lisons notamment Rutger Bregmann qui dévéloppe dans Humanité, une histoire optimiste une thèse de sociologie selon laquelle l’idée profondément ancrée selon laquelle l’homme est une loup pour l’homme est fausse, et qu'au contraire l’humain est fondamentalement bon.

Ce qui se profile en tous cas, c’est que :

  • les anciens schémas qui opposent l’humain à l’animal, la culture à la nature, sont caducs, et l’on sait aujourd’hui que nombreux animaux possèdent une culture (= une capacité d’innover et de se transmettre des innovations dans un groupe).

  • les sciences n’apportent aucune réponse univoque, les scientifiques ont des interprétations et des voix discordantes.

écriture en forêt de Thionville

repérages en forêt de Fameck

Julien Duval